573 kg
c’est la quantité de déchets que produit en moyenne un français, par an (ordures ménagères, tri et déchèterie)(1)
10 t/sec
c’est la quantité de déchets, en tonnes, jetés chaque seconde, en France (y compris les déchets des entreprises)(2)
70%
des déchets en France sont produits par le secteur du BTP (Bâtiment et Travaux Publics)(3)
3%
c’est ce que représente, en France, la gestion des déchets dans le total des émissions de gaz à effet de serre du pays (4)
+ 70%
La production mondiale de déchets augmentera de 70 % d’ici 2050 si rien ne change rapidement(1)
8 millions
de tonnes de plastique sont déversées chaque année dans les océans, soit l’équivalent d’un camion poubelle par minute !(2)
3x la France
c’est la taille estimée du 7e continent de plastique, soit une surface de 1,6 millions de km² (3)
Pour comprendre la problématique environnementale liée à nos déchets ménagers, nous vous recommandons de regarder cette excellente vidéo du MOOC Zéro Déchet.
6’30 minutes pour tout comprendre, pas mal, non ?!
(pensez à réduire la qualité de la vidéo selon votre taille d’écran pour diminuer votre impact numérique 😉 )
Nous l’avons vu dans les chiffres clés, un français produit en moyenne 573 kg de déchets par an. Ceux-ci incluent 51% d’ordures ménagères non triées, 20% de déchets triés et 29% de déchets apportés en déchèterie. Parmi les ordures ménagères, les 3/4 du contenu pourraient en réalité être valorisés (erreurs de tri, biodéchets pouvant être compostés…).
Le traitement de nos déchets a un impact environnemental important. En France, les déchets produits par les ménages sont traités ainsi :
* 32% sont incinérés :
en incinérateur, 1 tonne de déchets brûlés produit 25 kg de déchets toxiques (issus du traitement des fumées) et 250 à 300 kg de cendres polluantes appelées mâchefer.
* 26% sont envoyés en décharge :
les déchets finissent par produire un liquide toxique appelé lixiviat, qui, même s’il est traité par une station d’épuration (tout du moins en Europe), est à l’origine de rejets polluants dans le milieu aquatique.
* 26% sont recyclés
* 16% sont compostés
Le recyclage fait bien sûr partie intégrante du traitement de nos déchets, lorsque ceux-ci ne peuvent être évités. Plus intéressant que l’incinération ou la décharge, c’est cependant une solution dont l’impact environnemental n’est pas négligeable.
Le MOOC Zéro Déchet explique les limites du recyclage :
1/ Le recyclage des matières est rarement illimité
2/ Recycler requiert beaucoup d’énergie
3/ Sans tri à la source, le taux de recyclage chute
L’objectif principal est donc avant tout de réduire nos déchets.
le saviez-vous ?
Chaque objet que nous possédons porte un “sac à dos écologique“, contenant les ressources naturelles qui ont été nécessaires pour sa fabrication, mais que l’on ne voit pas en tant que consommateur. Ainsi, un manteau pesant autour de 1 à 2kg, aura en fait nécessité 110kg de matière première pour sa fabrication ! (Source : Défi rien de neuf)
La bonne nouvelle est que nous pouvons déjà agir à notre échelle ! Globalement, appliquons le principe des 5 R :
Refuser
Je refuse les pubs dans ma boîte aux lettres, je refuse la paille qu’on me propose…
Réduire
Je désemcombre chez moi, j’achète moins, j’opte pour l’achat en vrac…
Réemployer
J’opte pour de l’occasion, du reconditionné, de la location, du troc…
Redonner à la terre
Je fais un compost : nos biodéchets comptent pour 1/3 de nos déchets ménagers
Recycler
Je vérifie que je ne fais pas d’erreurs de tri
Les défis que nous vous proposons sur Ça commence par nous sont là pour nous aider à changer progressivement nos habitudes et réduire notre impact sur l’environnement. De nombreux défis proposés nous permettront de réduire le contenu de nos poubelles.
Je composte mes déchets alimentaires et déchets verts
J’achète en vrac en amenant mes propres contenants
Je bois l’eau du robinet plutôt que l’eau en bouteille
J’achète moins de produits et d’objets
J’évite le neuf et privilégie le seconde main en cas d’achat
Je mets un STOP PUB sur ma boîte aux lettres
Je répare au lieu de jeter, dans la mesure du possible
Je privilégie le réutilisable à l’usage unique
MOOC Zéro Déchet de l’Université des Colibris et Zero Waste France (2019)
Ecotoxicologie.fr : Comment réduire l’empreinte carbone de mes déchets (Octobre 2020)
L’association Zero Waste France :
* Le site web
* Le défi rien de neuf
Site web “Longue vie aux objets” de l’ADEME
Infographies de “Qu’est-ce qu’on fait ?!” :
* Ces objets qui pèsent lourd dans notre quotidien (Septembre 2018)
* Les fausses bonnes idées pour lutter contre la pollution plastique : #1 – Le recyclage (Juillet 2020)
Vidéo de “Et tout le monde s’en fout” : #51 – Les océans
Les sacs plastique à usage unique sont interdits aux caisses depuis le 1er juillet 2016. Et depuis le 1er janvier 2017, les rayons fruits et légumes, fromage ou boucherie doivent distribuer des sacs biodégradables en papier, carton, ou plastique biosourcé. Ces mesures ont été prises afin de réduire la pollution au plastique : en effet, dans la nature un sac en plastique mettre 450 ans à se décomposer. Il se décompose mais ne disparaît pas : il se transforme en réalité en particules de plastique de plus en plus petites. On connait tous la problématique des nano et micro plastiques dans les océans… (Qu’est-ce qu’un nano plastique ? Reporterre)
On commence à voir émerger le développement de sacs en plastique biosourcés ou “biodégradables”. Malheureusement ceux-ci ne sont pas une solution pérenne, pour de nombreuses raisons que nous n’allons pas détailler ici, mais nous vous invitons à lire l’article “Le plastique biodégradable, une fausse solution à la pollution des océans” (Novethic).
Aussi, mieux vaut s’équiper en sacs en tissu type tote bag (à garder dans la poche de son sac pour en avoir en toutes circonstances !). Attention, 2 ou 3 suffisent car le coton demande également beaucoup d’eau pour pousser, et la solution peut polluer plus que le problème. Dans l’idéal, il vaut mieux opter pour du coton bio, ou mieux encore, un tote bag confectionné à partir de matières recyclées !
Selon l’Ademe, la cuisson (four et plaques de cuisson électriques, micro-onde) représente environ 8 % de la consommation électrique d’un ménage (https://ademe.typepad.fr/files/guide_ademe_reduire_facture_electricite.pdf).
En mettant un couvercle, l’eau bout plus vite et la consommation d’énergie diminue. Sans couvercle, 500W sont nécessaires pour faire bouillir 1L d’eau contre seulement 150W avec un couvercle en 3 à 4x moins de temps !
L’on peut également rappeler qu’il est plus efficace d’utiliser une casserole ou poêle de la même taille que vos plaques.
L’Association Nationale pour la Protection du Ciel et de l’Environnement Nocturnes (ANPCEN) rappelle tristement que la quantité de lumière émise continue d’augmenter de manière vertigineuse en France et dans le monde contribuant ainsi à la pollution lumineuse devenue très problématique pour la biodiversité et l’environnement.
Littéralement « heure de la Terre », la « Earth Hour » a lieu le dernier samedi du mois de mars. Fondée à l’initiative de la WWF à Sydney au départ, elle existe depuis 2007 et aura lieu cette année le samedi 27 mars de 20h30 à 21h30.
Elle consiste à éteindre les lumières et couper ses appareils électriques non indispensables afin de protester symboliquement contre le réchauffement climatique et la disparition de la biodiversité tout en montrant la force que peut soulever le collectif citoyen.
En 2020, c’est 188 pays qui ont participé et plus de 7000 villes avec des monuments emblématiques éteints à travers le monde.
Sources :
https://earthhour.fr/
https://www.notre-planete.info/actualites/517-earth-hour-eteindre-lumieres
Passer aux cotons lavables vous permettra de réduire de manière conséquente vos déchets dans la salle de bains. Mais attention aux tissus utilisés, car la fabrication du coton est très polluante : le Water Footprint Network estime que l’empreinte eau moyenne de la fabrication de coton est de 10 000 litres par kilogramme (Natura Sciences) ! De plus, la culture de coton requiert une utilisation massive de pesticides et autres produits chimiques.
Ainsi, afin de réduire l’impact de nos lingettes lavables, mieux vaut privilégier :
Il existe des dizaines de tutos gratuits sur la toile pour en fabriquer soi-même avec souvent des tissus que l’on a facilement sous la main.
Pour les réfractaires qui pensent à l’entretien, dans un filet à lessive, dans votre machine de linge classique et hop le tour est joué ! Pensez aussi aux cotons lavables pour le change de bébé !
Selon Planetoscope, il se vend environ 130 millions de smartphones par mois dans le monde… soit 1,56 milliards par an !
En moyenne, les français changent de téléphone portable tous les 2 ans. Or la fabrication de nos téléphones a un impact environnemental lourd : ils contiennent des métaux rares (un téléphone portable compte plus de 60 métaux différents !) dont l’extraction manque fortement d’éthique, implique une consommation excessive d’eau et de produits chimiques qui polluent les sols et les nappes phréatiques, et est extrêmement énergivore (Alternatives Economiques n°397 : “Pollution : la face cachée du numérique”). Afin de réduire notre impact environnemental, il est primordial de conserver le plus longtemps possible nos objets électroniques en en prenant soin et en passant par la case réparation si nécessaire !
Si votre téléphone portable est en bout de vie, ne peut pas être réparé, et que vous devez en changer, il est possible là aussi d’agir pour réduire votre impact environnemental :
Et surtout, on n’oublie pas de recycler son téléphone lorsqu’il est en fin de vie, dans les bornes prévues à cet effet ! Aujourd’hui, seulement 16% des téléphones portables en France sont recyclés, les autres dorment dans le placard de leurs propriétaires, ou sont même parfois jetés dans la poubelle (Article La Croix).
Ce défi se résume en 4 points :
Mais la température de lavage n’est pas le seul élément sur lequel on peut agir : il y a la lessive aussi ! Bien sûr, il est possible d’opter pour une lessive plus écologique. Mais même dans le cas d’une lessive “écologique”, le plus important reste de mettre la juste quantité. Eh oui, car même écologique, la lessive a un impact sur l’environnement ! (Ecotoxicologie.fr : “Les polluants cachés dans notre logement”)
Ce spray multi-usage vous permettra de supprimer votre nettoyant cuisine, salle de bains et même le produit vitres et son lot de bidons qui va avec, le plastique c’est pas fantastique. C’est autant moins de produits déversés dans vos canalisations et donc dans les océans : les produits d’entretien “classiques” contiennent des tensioactifs (détergents) qui sont néfastes pour les écosystèmes (Ecotoxicologie.fr : “Les polluants cachés dans notre logement”). Le vinaigre blanc est quant à lui beaucoup moins nocif lorsqu’il est traité en station d’épuration (donc à ne pas utiliser en tant que désherbant dans son jardin par exemple, comme on peut le voir parfois !).
La recette du spray multi-usage est très simple, il suffit de mettre dans un flacon pompe :
Vous mélangez et voilà ! Bien sûr, c’est comme pour tout : c’est pas parce que le produit est plus écologique qu’il faut en utiliser à foison. Toujours privilégier la bonne dose d’utilisation !
(Note : un vinaigre blanc bio vous certifie qu’il a été produit de manière plus durable ; s’il n’est pas bio, il y a de grandes chances qu’une quantité importante de pesticides aura été utilisée pour faire pousser la betterave ou le maïs dont il est issu).
Créée en 2017 par le mouvement Colibris, la carte “Près de chez nous” recense plus de 12000 acteurs locaux, en France, engagés dans la transition : magasins bio, vente directe de producteurs, AMAP, écoles alternatives, éco-habitat… Et le grand + de cette carte, c’est qu’elle est collaborative ! Chacun peut ajouter et/ou modifier un acteur existant, ou encore signaler une erreur. Les modifications sont ensuite validées par un système de vote collectif. Une petite mine d’informations pour découvrir les acteurs autour de chez nous, et partager nos bonnes adresses ! https://presdecheznous.fr/annuaire#/carte/
Les herbes aromatiques sont de super ingrédients pour donner du goût à vos plats ! En les faisant pousser vous-mêmes, non seulement vous les avez à portée de main quand vous voulez, mais vous savez comment elles sont cultivées, quels produits sont utilisés pour leur croissance. Vous pouvez les conserver en les portionnant dans des bacs à glaçons au congélateur pour en avoir toujours sous la main, quelle que soit la saison.
Ça fait plaisir et vous saurez ce qu’il y a dedans ! Les gâteaux industriels sont une source non négligeable de déchets entre l’emballage plastique, le carton ou la barquette en plastique, voire les films individuels à l’intérieur, c’est la fête dans la poubelle 🗑
On peut faire : des cakes, des sablés, des cookies, des brioches, des gâteaux au yaourt 🍞🍪🍩 Il suffit d’avoir les ingrédients de base : farine, sucre, œufs, beurre (ou autres si vous préférez les recettes végans ou sans gluten par exemple !) ; ensuite, à vous de décliner tout ça selon ce que vous avez dans les placards et selon votre degré de gourmandise 😋 : chocolat, fruits secs, morceaux de fruits, noisettes, amandes…
Quelques règles pour la conservation :
On peut également congeler la plupart des gâteaux : par exemple, façonnez la pâte à cookies en boudin, vous n’aurez plus qu’à découper en tronçons avant d’enfourner 😋
✏️ C’est à vous : on vous propose de nous partager vos meilleures recettes en commentaires !
Nous l’avons déjà abordé (notamment lors des défis du 2e mois), la consommation de viande peut être une source importante d’émissions de gaz à effet de serre. Nous ne sommes bien sûr pas là pour vous culpabiliser. Nous vous proposons simplement des idées 😉
Pourquoi ne pas organiser un planning “type” des repas de la semaine.
On accompagne de petits légumes (vapeurs, rôtis, crus, bref il y a l’embarras du choix) , de céréales et/ou de féculents et le tour est joué, on s’est passé de viande 3 soirs dans la semaine sans même s’en rendre compte 🙂
Pour les plus expérimentés, n’hésitez pas à partager 📝 vos recettes préférées en commentaires, ou nous donner vos astuces pour transformer un plat carné en plat végétarien !
Récupérer les eaux pluviales est à la fois écologique car cela permet de préserver les nappes phréatiques mais également économique car c’est gratuit 💦🌧 De plus, l’eau de pluie est douce, peu calcaire et à température ambiante elle est donc plus adaptée pour l’arrosage des plantes que l’eau du robinet. L’eau est une ressource rare, il faut l’économiser. Les sécheresses répétées de ces dernières années doivent nous inciter à avoir recours à ces solutions pour préserver les nappes phréatiques.
On emprunte ce dont on a besoin plutôt que de les acheter : livre, CD, DVD, jeux de société… Cela permet d’économiser les ressources nécessaires à leur fabrication. Qu’on se l’accorde, on relit rarement 2x le même livre ! Alors autant l’emprunter et le rendre quand on l’a fini. Et puis, votre séance hebdomadaire de corvée poussière n’en sera qu’allégée avec moins d’objets encombrants vos étagères 🧹😅 Le coup de massue pour les arguments ? Le prix 💸 Vous pouvez vous renseigner sur les possibilités autour de vous sur le site de votre commune bien souvent 😉
Selon la LPO France, il est préférable de ne pas tailler ses haies après le 15 mars car les oiseaux s’y nichent et la taille de celles-ci peut les pousser à partir et le risque majeur serait de détruire une nichée.
Ce sont des ateliers consacrés à la réparation d’objets et organisés à un niveau local. Le but ? Echanger des savoir-faire et donner une seconde vie à nos objets cassés en les réparant plutôt que les jeter et racheter du neuf. Ça peut aller de l’aspirateur au vélo, en passant par votre robot ménager.
80 % des plantes sont pollinisées par les insectes qui en les butinant favorisent leur reproduction et leur fructification. A elles-seules, les abeilles contribuent à la pollinisation de 75 % de la production alimentaire mondiale.
Pourtant menacées par l’urbanisation et l’utilisation intensive de pesticides, on accuse une perte de 25 à 30 % des abeilles chaque année.
Pour les aider, vous pouvez planter des fleurs mellifères riches en nectar qui attireront ainsi abeilles, bourdons, papillons, coléoptères ou encore les syrphes.
Exemples de fleurs mellifères :
L’ail des ours, la lavande, le trèfle, les pissenlits, les marguerites, le chèvrefeuille, l’héllébore, le coquelicot, la luzerne, la giroflée, la jacinthe, le perce-neige, la bourrache, le fenouil, la sauge, le crocus, la renoncule, le géranium, le bleuet, le dahlia, le myosotis, le zinnia, le cosmos, ect.
Bref, vous l’aurez compris, vous avez le choix !
Chacune de ces fleurs a une période de floraison différente, le mieux est d’essayer de planter des fleurs qui produiront du pollen à différentes périodes de l’année et de varier pour en plus avoir un joli parterre !
Sources :
https://www.nationalgeographic.fr/environnement/disparition-des-abeilles-hecatombe-involontaire
https://www.rustica.fr/biodiversite/plantes-melliferes,2026.html
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On a (presque) tous déjà vu cette photo avec l’hippocampe qui traîne un coton tige par la queue.
En 2016, près de 16 000 cotons-tiges avaient été ramassés sur les plages par l’association Surfrider. Souvent rejetés à l’entrée des stations d’épuration, les cotons tiges terminent souvent leur voyage sur les plages puis dans la mer car jetés à tort dans les toilettes.
Pourtant, les ORL eux-mêmes ne conseillent pas forcément son usage : un simple bout de serviette ou son petit doigt (propre!) sous la douche suffisent bien souvent à se nettoyer correctement les oreilles.
Si malgré cela, vous préférez utiliser un coton tige ou « oriculi », choisissez-en un réutilisable :
– Caliquo, en bois de hêtre du Jura, marque française
– Lamazuma, en bambou issu de forêts écogérées en Chine, marque française également ou encore celui en bioplastique issu de graines de ricin, également chez Lamazuma
– Savonne-moi, en acier inoxydable, fabriqué en Allemagne mais marque française
– Eeears : marque française, silicone médical
Attention également au greenwashing et au dropshipping pour ce genre de produits : https://www.grand-deballage.fr/cotons-tiges-reutilisables-silicone-arnaques/
Sources :
https://www.lexpress.fr/actualite/societe/environnement/pourquoi-les-coton-tiges-sont-une-catastrophe-pour-les-plages_1932434.html
https://www.whatwhat.fr/coton-tige-reutilisable-comparatif/
Non seulement les capsules de café jetables sont très chères (entre 30 et 55€/kg) mais en plus elles génèrent 10x plus de déchets qu’un café filtre traditionnel. Selon les sources, c’est entre 10 et 20 milliards de capsules qui sont vendues chaque année dans le monde, soit environ 400 000 tonnes de déchets aluminium !
Pour éviter cela, plusieurs solutions existent comme changer de cafetière pour une à piston ou une cafetière italienne, passer aux capsules rechargeables, utiliser des filtres lavables ou bien même dire au-revoir au café (venu souvent de loin et produit de manière peu respectueuse de l’environnement) pour essayer la chicorée, l’orge ou le sarrasin torréfié.
Si vous voulez malgré tout rester au café, n’hésitez pas à l’acheter en vrac, bio, issu du commerce équitable. Le plus compliqué sera alors de trouver celui que vous préférez et au bon dosage.
De plus, le marc de café peut se réutiliser de différentes manières (dans les canalisations en petite quantité, en désodorisant dans le frigo dans une coupelle, comme engrais au pied de vos plantes, comme gommage additionné à du miel ou tout simplement dans le compost).
Sources :
https://www.francetvinfo.fr/replay-jt/france-2/20-heures/cafe-des-dosettes-bien-encombrantes_2267553.html
https://www.consoglobe.com/dosette-cafe-environnement-boit-tasse-1957-cg
Bien que souffrant d’une image peu sympathique, les chauve-souris sont en fait un très bon indicateur de santé de l’écosystème dans lequel elles évoluent. Peu appréciées, elles participent pourtant activement à la pollinisation, la dissémination des graines et à la régulation de certaines espèces d’insectes (dont les moustiques dont elles sont friandes!) et de plus leurs déjections font un très bon engrais.
Alors pour accueillir au mieux ces merveilleuses petites bêtes près de chez vous, voici comment faire :
Petits conseils supplémentaires :
– Ne pas peindre le nichoir et ne pas le poncer à l’intérieur en le laissant brut car les rugosités du bois faciliteront son accès
– Le placer contre un mur ou un tronc d’arbre, ouverture vers le bas et le plus en hauteur possible
– Les chauve-souris n’aiment pas le froid : placez-le orienté sud ou sud-est, dans un endroit ensoleillé et choisissez un bois bien épais en rajoutant éventuellement par dessus une plaque de tôle sombre
– Placez-le à la fin de l’hiver lorsqu’elles sortent d’hibernation et évitez impérativement d’y toucher jusqu’à la fin du mois d’août.
Sources :
https://www.humanite-biodiversite.fr/temoignage-oasis/nichoir-a-chauve-souris
https://www.environat.fr/construire-et-installer-un-gite-a-chauve-souris/
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Il existe plusieurs applications qui permettent de donner les objets dont on n’a plus l’utilité : Geev, Smartcycle, Bon débarras, Ruecup (sur Androïd), Co recyclage
Il existe également des sites internet pas forcément développés sous forme d’applications :
https://donnons.org/
https://www.toutdonner.com/
https://donne.consoglobe.com/
http://www.recupe.fr/
http://jedonnetout.com/
https://www.jecherchejedonne.fr/
Le marketplace de Facebook, Le Bon Coin, la Croix rouge ou encore Emmaüs peuvent également être de supers alternatives pour donner ce qui ne nous sert plus.
Pensez également aux ressourceries et recycleries.
Des graines non hybrides ? Quésako ?? Ce sont des graines qui vous donneront des tomates qui vous donneront des graines qui vous donneront des tomates… Normal ? Et bien oui mais aussi fou que cela puisse paraître, cela ne concerne pas les tomates hybrides aussi appelées « F1 » qui elles, ne se reproduisent pas car issues de croisements pour améliorer leur rendement. Pour faire simple, elles sont stériles.
Pour vous en procurer, tournez-vous vers le troc entre particuliers (via par exemple les trocs de graines) ou vers les semences paysannes (qui sont les semences produites par les agriculteurs et jardiniers amateurs pour leurs propres besoins).
Issues d’un savoir-faire et d’une transmission locale, elles sont cependant moins stables dans le temps.
Où se fournir :
– Kokopelli : https://kokopelli-semences.fr/fr/c/semences/potageres
– Germinance : https://www.germinance.com/
– La ferme Sainte Marthe : https://www.fermedesaintemarthe.com/CT-3146-graines-potageres.aspx
– Semailles : https://www.semaille.com/
– Le biau germe : https://www.biaugerme.com/
Acheter local et de saison permet d’éviter de nombreux facteurs de pollution liés au transport (souvent acheminés par bateau, avion ou camion) ou à la culture même des produits. Ainsi, des fraises cultivées en Espagne et acheminées en camion peuvent avoir un coût écologique moins fort que celles cultivées localement mais sous serre chauffée.
N’hésitez pas à parler avec les producteurs pour leur demander comment ils cultivent leurs productions.
Voici plusieurs liens pour vous aider à trouver les producteurs locaux près de chez vous : http://www.mon-producteur.com/
Pour l’Alsace-Champagne ardenne-Lorraine : https://loc-halles.grandest.fr/?
Pour la Bretagne : https://www.produits-locaux.bzh/fr/
Pour la Bourgogne-Franche Comté : https://www.jveuxdulocalbfc.fr/
Pour le Centre-Val de Loire : https://www.produits-frais-locaux-centre-valdeloire.fr/
Pour les Hauts de France : https://www.ouacheterlocal.fr/
Pour l’Ile de France : https://mesproduitslocaux.smartidf.services/
Pour la Normandie : https://aurendezvousdesnormands.fr/
Pour la Nouvelle Aquitaine : https://www.produits-de-nouvelle-aquitaine.fr/trouver-des-producteurs-ou-artisans-pres-de-chez-vous/
Pour l’Occitanie : https://www.solidarite-occitanie-alimentation.fr/
Pour les Pays de la Loire : https://manger-local-pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr/
Pour le PACA : https://www.maregionsud.fr/alimentation-locale
Les paniers que l’on peut se fournir dans les AMAP sont aussi un bon compromis pour être sûr de consommer local et de saison. Voici un site qui regroupe les AMAP en France et peut vous aider à en trouver une près de chez vous : http://reseau-amap.org/recherche-amap.php
L’avantage : vous avez la liste des producteurs qui participent à l’AMAP ce qui vous permet de découvrir des fermes autour de chez vous.
Et pour retrouver le calendrier des fruits et légumes de saison, c’est ici : https://www.greenpeace.fr/guetteur/calendrier/
Et là pour inclure aussi les poissons et fromages de saison : https://www.bioconsomacteurs.org/agir/agir-au-quotidien/trucs-et-astuces/manger-de-saison-en-janvier-fruits-legumes-poissons-fromage
Le papier cuisson ou papier sulfurisé… qu’est-ce que c’est exactement ?
Et bien c’est un papier traité chimiquement afin de résister au passage au four et donc aux températures élevées tout en étant imperméable afin que les aliments ne restent pas collés dessus.
Le terme « sulfurisé » vient tout simplement du fait que ce papier est trempé dans de l’acide sulfurique puis rincé et séché.
Ainsi, pour éviter l’utilisation de ce papier que l’on jette aussitôt après usage et qui a coûté de l’énergie à produire et des matières premières, nous vous proposons plusieurs alternatives :
– Tout simplement beurrer et fariner le moule ou bien le huiler
– Utiliser des feuilles du jardin comme de la salade, du chou ou des feuilles de bananier
– De la cire d’abeilles en petite quantité à étaler en la choisissant bien non traitée et comestible, cela apportera un petit goût de miel à vos préparations
– Un tapis en silicone lavable et réutilisable en le choisissant idéalement en silicone naturelle et française (Attention cependant à ne pas dépasser la limite de température supportée et généralement indiquée par le fabricant).
– Les tapis de cuisson en fibre de verre, eux aussi lavables et réutilisables
– Les tapis en téflon et fibre de verre (attention à ne pas les conserver si ils sont rayés ou abîmés)
Source : https://planetezerodechet.fr/papier-cuisson-lavable-reutilisable-sulfurise-alternatives/
Eh oui, les mouchoirs en papier se recyclent, alors si vous voulez vraiment être irréprochables, vous pouvez prendre des mouchoirs sans agents blanchissant. En temps d’épidémie ou de virus il est normal de vouloir rester aux jetables, mais prenez les “blancs” (si possible non blanchis), sans dessin et le compost les recueillera parfaitement.
Pour celles et ceux qui passent au tissu, vous ne jetez plus rien, et non, ce ne sont pas des lessives supplémentaires, un mouchoir se mélange facilement avec une lessive que vous faites de toute façon tourner pour votre linge.
20 milliards de mouchoirs en papier sont vendus par an en France.
Rappelons que pour produire une tonne de papier, il faut entre 200 et 300 tonnes d’eau qu’il faut ensuite éliminer pour obtenir du papier sec. Les mouchoirs sont ensuite blanchis au chlore qui représente un polluant de plus et un risque allergénique pour les personnes ayant une peau sensible.
Le mouchoir de la marque la plus célèbre met environ 3 mois à se décomposer dans la nature.
Même si le mouchoir en tissu souffre de son image, il existe pourtant depuis l’Antiquité.
On peut en fabriquer soi-même ou s’en procurer dans les magasins (de vrac, bio ou spécialisés dans les produits zéro déchet) ou bien encore auprès des petits artisans.
Surtout en cette période de contexte sanitaire compliquée, nous vous conseillons de les laver à haute température.
Source : https://www.consoglobe.com/mouchoir-papier-vs-mouchoir-tissu-3916-cg
Ces deux programmes permettent de financer un ou des projets grâce aux recherches que vous faites sur Internet. Avec Lilo, vous financez des associations et avec Ecosia vous aidez à planter des arbres.
Ecosia :
Fondé en 2009 par une association allemande, son but est de lutter contre la sécheresse notamment au Sahel en se concentrant sur la plantation d’arbres.
80 % de ses gains sont réinvestis dans des projets de reboisement et 20 % sont utilisés pour financer le programme « My climate » () afin de compenser ses émissions de carbone. Ses résultats sont en fait ceux de Bing.
Enfin petit bonus non négligeable, Ecosia ne conserve aucune donnée personnelle.
Lilo :
Fondé en 2014 par des Français.
Avec Lilo, vous choisissez les projets que vous voulez aider à financer classés en 3 catégories : environnement, social ou animal. A chaque recherche, vous gagnez une goutte d’eau et vous les répartissez ensuite aux projets souhaités. Lilo vous proposes ses propres résultats en se basant sur ceux de Google, Yahoo et Bing. 50 % de ses gains sont investis dans les projets, 25 % pour son fonctionnement, 20 % pour la communication et 5 % pour la compensation carbone. Là aussi, vos données et recherches ne sont pas conservées.
Acheter en vrac, c’est réduire la part de micro-plastiques présents dans nos aliments. En effet, nos aliments sont souvent emballés avec du plastique nocif pour notre santé. Si on réduit nos emballages, on réduit donc la quantité de plastique et on réduit également les particules nocives pour notre santé.
L’avantage du vrac a déjà été évoqué lors du 2ème mois, mais on peut les rappeler :
moins d’emballages
moins de gaspillage puisqu’on peut plus facilement prendre la quantité que l’on a besoin alors qu’avec les produits emballés on est souvent face à des poids standards
Le vrac revient moins cher au prix au kilo, à condition évidemment, de comparer de façon juste, avec des produits de qualité et non pas avec les MDD (Marques De Distributeur)
On peut s’habituer petit à petit, pour trouver son organisation. Dès qu’on finit un produit, on peut essayer de le remplacer par du vrac.
Les aliments faciles à remplacer par du vrac : les pâtes – le riz – les lentilles – les céréales à remplacer par des flocons d’avoine pour en faire du granola au goût des enfants – le café en grains que l’on moud : souvent moins cher au kilo que le café moulu – le chocolat…
La liste est longue !
Pourquoi manger moins de repas carnés ?
Les experts du GIEC s’accordent pour dire que les produits d’origine animale sont responsables de plus d’émissions de gaz à effet de serre que n’importe quelle autre source de nourriture (Source).
Selon le rapport de 2013 de la FAO, les émissions de gaz à effet de serre produites par l’élevage représentent 14,5% des émissions anthropiques de gaz à effet de serre (dont 8,8% juste pour l’élevage de bovins viande et lait) :
(Source)
De plus, selon le site viande.info, l’élevage est responsable de 63% de la déforestation en Amazonie.
Et sans oublier la consommation d’eau engendrée : en moyenne, il faut par exemple 15400 litres d’eau pour produire 1kg de bœuf.
Ainsi, diminuer notre impact environnemental passera forcément par une diminution de notre consommation de viande, et notamment de viande rouge (bovins, moutons, agneaux). Il en sera de même pour notre consommation de produits laitiers.
Chaque année, ce sont 89 milliards de bouteilles plastique d’eau qui sont vendues dans le monde ! Et 1 français sur 2 privilégie l’eau en bouteille… Quelques chiffres clés concernant les bouteilles d’eau en plastique (Source) :
La France est dans le Top 5 des plus gros buveurs d’eau en bouteille au monde (chiffre 2015 – Source), et si on faisait baisser ce chiffre ?
1 français sur 5 n’a pas confiance dans l’eau du robinet. Pourtant, en France, l’eau du robinet est de bonne qualité. Les normes sont très strictes, et l’eau est le produit alimentaire le mieux contrôlé du pays. En 2017, l’UFC Que Choisir a publié une carte interactive suite à une enquête de 2,5 ans sur la qualité de l’eau du robinet en France, où chacun peut vérifier les résultats des tests sur son territoire. Le résultat des tests montre que 96% des consommateurs ont accès à une eau du robinet de bonne qualité.
Certains trouveront le goût trop chloré, mais cela peut être réduit voire supprimé en laissant l’eau décanter en carafe pendant 1h à 2h au frais. Quant au calcaire présent naturellement dans l’eau du robinet, il est bon pour la santé car il est source de calcium et de magnésium (Source).
Selon l’Ademe, le chauffage et la production d’eau chaude représentent les 3/4 de la consommation d’énergie d’un logement. Baisser la température à la maison est donc un geste avec un impact réel pour des économies d’énergie… et pour notre portefeuille ! 1°C en moins, c’est 7% d’économie réalisée (Source).
Il n’est pas nécessaire d’avoir la même température dans toutes les pièces. Dans les pièces de vie, une température de 19°C est généralement suffisante : mieux vaut porter un pull supplémentaire que d’augmenter le chauffage ! Dans les chambres, il est conseillé d’avoir une température aux alentours de 17°C maximum.
Saviez-vous que 85% des fleurs coupées vendues en France proviennent de l’étranger ?
La rose détient la première place dans les importations françaises de fleurs fraîches. Mais pourquoi les roses ont-elles un impact environnemental important ?
Les français achètent plus de 660 millions de roses par an (Chiffre 2009). La Saint-Valentin, la fête des mères et les fêtes de fin d’année sont les périodes où il s’en vend le plus.
Si vous souhaitez acheter des fleurs pour la Saint-Valentin, privilégiez donc plutôt des fleurs produites localement comme les mimosas, les anémones, les pivoines, ou les renoncules… Optez pour un.e fleuriste qui s’engage dans une démarche durable ou vend des fleurs bio !
RESSOURCES SUPPLÉMENTAIRES :
– France Culture (3 min) : “Les roses de la Saint-Valentin viennent de loin” (2017)
– Reporterre : “Si belle ! Mais la fleur est une industrie polluante” (2017)
J’INSTALLE UN COMPOSTEUR
Saviez-vous que les déchets organiques représentent environ 1/3 de nos ordures ménagères résiduelles ? Les biodéchets (restes alimentaires et déchets verts du jardin) sont encore majoritairement incinérés ou enfouis. Installer un composteur (ou simplement faire un compost dans un coin du jardin) nous permet de réduire nos déchets de manière significative, et une fois notre compost prêt, il est un formidable fertilisant pour nos plantes, sols et jardins.
Fiche Zero Waste France : Tout sur le compost
⇛ En savoir + sur les déchets
JE DÉCOUVRE L’APPLICATION YUKA
Yuka scanne les produits alimentaires et cosmétiques pour décrypter leur composition et évaluer leur impact sur la santé. Chaque produit est évalué selon 3 critères : qualité nutritionnelle, présence d’additifs et dimension biologique du produit. https://yuka.io/application/
SI J’AI UN JARDIN : JE CONSTRUIS OU JE ME PROCURE UN HÔTEL A INSECTES
Les insectes montrent des signes alarmants de déclin : disparition des habitats, pesticides utilisés massivement, réchauffement climatique, espèces invasives (Académie des Sciences)… De nombreux facteurs sont à l’origine de ce déclin. Nos jardins bien tondus, “propres”, ne permettent pas un refuge satisfaisant pour la biodiversité. Laissons donc une partie de nos jardins sans intervention humaine, laissons les “herbes folles” pousser, qui en plus d’être vraiment joli (sisi, je vous assure), permettront d’abriter de nombreuses espèces. L’hôtel à insectes peut également fournir un abris aux insectes, et il est important de respecter certains critères : il devra être orienté au sud ou sud-est, face au soleil, dos aux vents dominants, proche de fleurs, et surélevé d’environ 30 cm. Vous souhaitez construire votre hôtel à insecte ? Suivez le guide 😉
SI JE N’AI PAS DE JARDIN : JE FABRIQUE MON BAUME A LÈVRES MAISON
L’hiver, nous avons parfois besoin d’un baume pour réparer nos lèvres trop sèches. Saviez-vous qu’il est possible d’en fabriquer soi-même ? La Famille presque Zéro Déchet nous propose la recette suivante :
* Attention, bien que naturelles, les huiles essentielles doivent être maniées avec précaution. Ne pas dépasser les doses recommandées dans la recette. Les huiles essentielles doivent être utilisées avec parcimonie, car leur impact environnemental est loin d’être neutre.
… et globalement, j’évite d’acheter des fruits et légumes qui ne sont pas de saison. Pourquoi ?
ATTENTION : même si le produit est français, s’il est hors saison c’est qu’il a été cultivé sous serre chauffée. Les émissions carbones du produit sont donc décuplées (en termes d’émission, une tomate qui vient de loin mais cultivée sans serre chauffée aura des émissions moindre qu’une tomate française cultivée sous serre chauffée !).
(Source)
Eh oui, ces bocaux et boîtes alimentaires vont nous servir pour la suite des défis : achats de produits en vrac ou fait maison, les contenants vont nous être très utiles pour ranger et stocker ! On peut en trouver de seconde main un peu partout : ressourceries, dépôts-ventes, chez vos parents, grands-parents, vos voisins…
Les bocaux/boîtes peuvent être amenés directement dans le magasin vrac pour les remplir, ou l’on peut opter pour des sacs à vrac en tissu que l’on videra dans les bocaux une fois à la maison.
Moins de viande oui, mais tout le monde n’est pas prêt à devenir végétarien, végétalien ou vegan. Aussi si l’on continue de consommer de la viande, privilégions la viande de qualité et locale. Vous pouvez notamment privilégier la viande issue des alliances locales ou des produits qui rémunèrent de façon juste les éleveurs.
Des logos dans une forme hexagonale vous permettent également de garantir l’origine, par exemple « Le porc français », « Volaille française », « Viande bovine française », etc. (Source)
Privilégiez les produits bruts plutôt que les produits transformés pour lesquels l’origine n’est pas toujours bien spécifiée. De manière générale, certains labels vous garantissent une qualité et de meilleures conditions animales, comme le label AB (Agriculture Biologique) ou Label Rouge, et les appellations d’origine.
L’autocollant STOP PUB permet d’éviter le gaspillage de papier et de réduire drastiquement le poids de vos poubelles. Mettre un stop pub permet d’économiser environ 30kg de papier par an et par boîte aux lettres.
Pour les personnes qui souhaitent consulter les promotions de leurs hypermarchés, il existe plusieurs applications (« Catalogue, Promotions, prospectus » – « Promotons » – « Prixing »). Vous pouvez également consulter les prospectus directement sur le site de votre hypermarché.
Comment coller un STOP PUB sur votre boîte aux lettres ? Vous pouvez :
– L’imprimer vous-même
– Commander un autocollant
Plusieurs sites proposent les 2 solutions : Zero Waste France, stoppub.fr
⇛ En savoir + sur les déchets
Ce geste simple permet de rendre la commune plus agréable et évite aux déchets de se retrouver par ruissellement dans les rivières puis dans les océans. En faisant de cet acte une habitude, si tout le monde y contribuait (en arrêtant évidemment de jeter des déchets et en en ramassant lors de ses sorties), la pollution pourrait diminuer considérablement.
Des événements comme le World Clean Up Day permettent de rejoindre une communauté soucieuse de nettoyer notre planète.
⇛ En savoir + sur les déchets
Tous les mails reçus et envoyés sont sauvegardés et stockés dans des serveurs, des datacenters qui génèrent énormément de chaleur et doivent être en permanence refroidis par une climatisation. Supprimer 30 mails permet d’économiser l’équivalent de la consommation d’une ampoule pendant 1 journée !
⇛ En savoir + sur la pollution numérique
Nous ne le voyons pas, mais chaque objet que nous achetons a mobilisé en amont une quantité importante de ressources. Un manteau, par exemple, c’est 110 kg de matières premières utilisées ! Acheter d’occasion nous permet de préserver les ressources de notre planète.
Avec ce test, vous allez savoir combien de planètes Terre il faudrait si toute l’humanité vivait comme vous. Nous vous inviterons à refaire ce test à la fin du challenge (en fin d’année) pour comparer l’avant/après. Les questions de ce test ne vous prendront que 10 minutes de temps. Il vous permettra de faire un petit “état des lieux” des ressources nécessaires à notre mode de vie.
⇛ En savoir + sur notre empreinte écologique
Les centres de tri estiment à 23%, le pourcentage d’erreurs de tri par les ménages à la maison (plastiques, emballages en métal…). Même si le recyclage a ses limites, il est important de se renseigner au mieux pour ne pas faire d’erreur de tri pour les déchets dont on n’arrive pas à se passer. Rapprochez-vous des pôles déchets de votre commune ou communautés de communes pour connaître les consignes de tri par chez vous. Chaque commune a ses propres règles en matière de tri, d’où l’importance d’être bien informés.
Au quotidien, nous achetons régulièrement des produits dont nous jetons les contenants une fois ceux-ci vidés. Or garder ces contenants nous permet d’une part de réduire nos déchets, et d’autre part de les réutiliser ultérieurement. Gardez-les, ils nous seront utiles pour la suite des défis de l’année ! (contenants en verre pour l’alimentaire ; contenants plastiques pour les produits ménagers par exemple)
Réduit l’impact carbone car moins de kilomètres sont nécessaires pour faire venir dans notre assiette. Permet de faire vivre nos producteurs.
Les gels douches “classiques” contiennent de nombreux produits chimiques préoccupants pour notre santé et l’environnement : parabènes, triclosan, émulsifiants, additifs… Ils sont de plus conservés dans des bouteilles en plastique. Les savons solides contiennent moins (voire pas, selon les marques) de substances dangereuses et ont l’avantage d’être zéro déchet (ou presque, selon celui que vous choisissez). Ils sont également une alternative économique car ils durent généralement bien plus longtemps qu’un gel douche.
Quant à l’huile de palme, elle est responsable d’une déforestation intense de la forêt primaire en Indonésie.
Un jour, dit la légende du colibri, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : “Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu !” Et le colibri lui répondit : “Je le sais, mais je fais ma part.”
L’alimentation concerne aussi le territoire. Consommer local c’est entretenir le lien entre ruraux et citadins et préserver la dynamique économique en maintenant et en créant de l’emploi. Cela contribue aussi à préserver le savoir faire artisanal.